La transformation numérique révolutionnent le paysage commercial depuis quelques années. Face à la nécessité croissante de développer des processus et des projets dans un environnement numérique, les méthodologies agiles ont fait une irruption fulgurante dans tous les secteurs de l’économie et s’imposent avec force, puisque 71 % des organisations du monde entier les utilisent déjà. Ce n’est pas un hasard, car leur mise en œuvre dans les nouveaux projets est aussi nécessaire que bénéfique.
Importance de ces méthodologies
Les méthodologies et les approches agiles fournissent un large éventail de techniques applicables pendant la gestion d’un projet. Tout comme Tuleap, elles offrent une philosophie flexible qui s’adapte aux changements constants subis par les projets de tout type, un fait qui est également accentué aujourd’hui par l’avancée constante des outils technologiques utilisés dans le développement et la gestion des projets.
Le manque de flexibilité des outils de gestion traditionnels rend très difficile le développement des projets qui se présentent aujourd’hui. Il est de plus en plus difficile de réaliser une planification entièrement détaillée dès le début d’un projet. C’est précisément le grand avantage de la gestion agile par rapport aux autres approches de gestion traditionnelles : la flexibilité qui permet d’optimiser les ressources disponibles et de maximiser les résultats. Dans le cadre d’une approche agile, un projet est exécuté sur la base d’itérations et la planification est entièrement adaptable aux nouvelles exigences qui apparaissent au fur et à mesure de son déroulement.
Pour en savoir plus sur la méthode agile , la gestion agile présente d’autres avantages, tels que la facilité de hiérarchisation des tâches en fonction des besoins, la gestion collaborative du projet par l’ensemble de l’équipe, la participation active et directe du client ou le retour d’information sur les résultats qui sont livrés progressivement.
Les entreprises qui appliquent des approches agiles à la gestion de projet augmentent leurs bénéfices totaux jusqu’à 30 % et augmentent leurs revenus 37 % plus rapidement que celles qui ne le font pas.
Il n’est donc pas surprenant que des exigences telles que « des connaissances en Scrum, Kanban ou Lean » figurent dans la plupart des offres d’emploi publiées sur les portails spécialisés ces dernières années et aujourd’hui.
Ainsi, ceux qui veulent accélérer leur processus de transformation numérique utilisent « agile » comme un outil pour atteindre leurs objectifs. Un exemple clair est Spotify et ses tribus autonomes avec lesquelles elle lance des produits de valeur avant même que toutes leurs fonctionnalités soient opérationnelles.
D’autres géants multinationaux issus de secteurs disparates, tels que Google, Amazon développent également une logique basée sur les caractéristiques de la gestion agile. Au vu de leurs résultats, celles-ci marquent la voie à suivre pour d’autres organisations plus petites. Il est donc essentiel de fournir une formation solide dans ce domaine.
Scrum : Méthodologies agiles
Ces derniers temps, de multiples philosophies, méthodologies et outils ont été créés pour contribuer à une meilleure gestion. Il convient de mentionner la gestion de projet promue par le PMI (Project Management Institute), ou l’ingénierie des systèmes, discipline d’application dans les systèmes et les projets complexes, ainsi que les méthodologies traditionnelles de qualité, d’excellence, d’amélioration continue, évoluant depuis le milieu du siècle dernier, mais toujours en vigueur aujourd’hui. Dans ce dernier domaine, le lean management est d’une grande application, d’une grande application dans les processus productifs, mais dont la philosophie a été reprise par les développeurs de logiciels pour créer de « nouvelles méthodologies » de gestion.
Et c’est là qu’une nouvelle approche et un nouvel esprit sont introduits dans ces méthodologies traditionnelles : générer des « bouts » de produits utiles et viables à valider par le client, incorporant ainsi ce dernier dans le processus de conception. Cela permet également de modifier la conception « à la volée » pour obtenir un produit « ajusté » aux besoins. On parle maintenant de méthodologies « agiles », Scrum étant la plus répandue, notamment dans l’environnement du développement logiciel.
Il faut aussi des formules qui facilitent l’innovation. Dans ce domaine, le Design Thinking donne une approche renouvelée aux techniques de qualité déjà traditionnelles pour comprendre les besoins des clients et les transformer en produits. Cette philosophie de travail vise à promouvoir la créativité, à intégrer de multiples points de vue dans la conception, tout en générant des résultats valables.
En bref, les nouvelles méthodologies aident à créer des produits innovants, en réduisant le temps de mise sur le marché, et avec une idée de base : faire des erreurs rapidement et à moindre coût.
Cependant, il existe un large éventail de méthodologies traditionnelles et nouvelles, qui sont applicables en fonction de variables telles que : la taille de l’entreprise, la connaissance et l’expérience du produit, le délai de commercialisation souhaité, la technologie utilisée, la culture de l’organisation.
Par conséquent, de nouvelles possibilités s’ouvrent pour la gestion des projets, des processus et des décisions stratégiques qui permettent aux organisations de s’adapter à l’environnement complexe qui caractérise cette ère et, en fin de compte, de réussir… ou du moins de survivre.
